La remontée du taux de crédit moyen se poursuit depuis l’année dernière. Le rythme de hausse est certes un peu moins soutenu que durant l’année 2022, mais il n’y a pas de renouveau au printemps pour le marché du crédits.

Au niveau national, les conditions de taux se sont dégradées de manière étourdissante en passant de 1 à quasi 4% pour certains réseaux bancaires, et cela en un an !

Au niveau local, l’aspect positif est que la Bourgogne Franche-Comté fait partie des régions les moins impactées. En Ile de France par exemple, les taux moyens pratiqués sur 300 mois avoisinent les 4,5%.

Bien évidemment, la capacité d’emprunt des ménages a été fortement réduite : 20% de moins entre fin 2021 et juin 2023. Un ménage qui pouvait emprunter 100 KE en 2021 ne peut plus emprunter que 80 KE.

Parallèlement, les prix de l’immobilier ne dégringolent pas. On constate une légère baisse qui varie d’une région à l’autre et qui est un peu plus marquée dans les grandes métropoles.

Ces deux facteurs associés ont pour conséquence une baisse du volume de transactions immobilières, un effondrement des ventes dans le neuf. Les acteurs demandent ainsi de réelles solutions aux pouvoirs publics pour soutenir le secteur.

Un premier pas a été fait avec la mensualisation annoncée du taux d’usure jusqu’à fin 2024.

Le Haut conseil à la stabilité financière (HCSF) pourrait également annoncer un assouplissement des règles d’accès au crédit le 13 juin prochain.

Espérons que cela permette aux réseaux bancaires de jouer leur rôle de prêteurs.

Dans ce contexte de questionnements, d’incertitude, de politiques bancaires différentes selon les réseaux d’agences, il est indispensable de faire appel à votre courtier CAP FINANCE COURTAGE.

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